UN PEU D’ETHYMOLOGIE
Apparu à la fin du 14ème siècle sous sa forme primitive paroquet, le terme perroquet a remplacé dans la langue française l’ancien mot papegai datant du 12ème siècle.
Des hypothèses ont, dans le passé, été formulées au sujet de l’étymologie de papegai. Par exemple celle dont rend compte Liger, un auteur du 18ème siècle : «On appelait anciennement le perroquet papegai parce que, disait-on, il est comme le pape des oiseaux et selon d’autres de nos anciens, parce qu’il est digne d’être offert au pape». Il est vrai que le pape Léon X en hébergeait plusieurs au Vatican vers 1510.
L’histoire de la présence des perroquets dans les sociétés humaines est bien plus ancienne. Les témoignages archéologiques viennent confirmer la place qui leur était faite comme animaux d’agrément. L’interprétation de certains hiéroglyphes donne à penser que l’Egypte pharaonique connaissait les perroquets.
Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française, donne les informations suivantes quant à l’étymologie des mots «perroquet» et «perruche» :
PERROQUET
La forme actuelle (1537) a remplacé paroquet (1395). Elle est probablement dérivée de Perrot, diminutif affectueux du prénom Pierre, employé comme Margot pour la pie et repris également par l’anglais parrot. Dans le premier texte où il est relevé, le mot est employé comme nom propre à côté du terme générique papegaut, altération de papegai (12è siècle) qu’il a évincé, mais qui se maintient dans différents dialectes.
PERRUCHE
Est issu, par substitution de suffixe (1698), de perrique (1645) ou «perroquet de petite taille», emprunt à l’espagnol perico (16è siècle). Perruche est d’abord relevé dans une relation de voyage traduite de l’anglais et désigne un petit oiseau exotique grimpeur à plumage vif. Il sert aussi (1743) à désigner la femelle du perroquet.
tiré du site:
http://www.oiseauxparleurs.org/site.php?page=anecdotes〈=fr