Me revoici...
Tel que prévu j'ai reçu ce matin un appel de Dre Desjardins, elle est vraiment très dévouée à la cause de la santé animale, c'est une bonne vétérinaire mais aussi une femme de coeur.
Tout d'abord le plan d'intervention est à l'étude comme elle m'a demandé de lui transmettre un groupe d'images avant de se prononcer de manière plus précise sur la méthode de soin à envisager pour Bérénice. J'attends donc son retour d'appel.
Tout de même une information vient s'ajouter quant aux raisons déjà existantes concernant les risques d'utilisation de crème ou onguent à base d'huile, entre autre si on pense au Polysporin formule onguent.
Nous savons tous que la paupière de nos oiseaux est d'une grande fragilité
(il y a effectivement un paupière double qui est une fine membrane qui est presque imperceptible à l'oeil nu. Martine.)
ce qui est déjà un motif pour éviter toute application d'onguent au niveau de l'épiderme; mais attention, tout produit gras ou huileux est à proscrire également en raison de son adhérence au plumage, n'oublions pas que l'oiseau va se mouvoir d'autant plus qu'il sera indisposé par la présence du produit.
Au moment de se mouvoir, la substance huileuse va donc s'étendre au niveau d'une certaine portion du plumage affectant sa propriété isolante pouvant ainsi aller jusqu'à entraîner la mort de l'oiseau par hypothermie.
Eh oui, peut-être une réalité étonnante, mais tout de même une réalité.
À plus tard...
Me revoilà donc, il est actuellement 21h40, heure du Québec...
Je vous reviens pour vous informer de mon deuxième entretien avec Dre Desjardins, c'est d'une part toujours enrichissant comme échange, les explications sont généreuses et toujours présentées avec beaucoup d'intérêt.
Donc voici pour le traitement : À raison de 3 fois par jour jusqu'à réévaluation.
- D'abord nettoyer la plaie par l'instillation d'eau saline (NACL 0.9% : chlorure de sodium), aucune posologie précise puisqu'il s'agit de bien rincer la plaie, éviter tout frottage;
- Assécher délicatement la zone à l'aide d'un tampon d'absorption stérile, d'un mouchoir ou d'un coton-tige, toujours en évitant de frictionner la blessure;
- Instiller la plaie d'une goutte de Polysporin en formule liquide.
solution physiologique* Il est à noter que l'usage d'eau saline est de beaucoup favorable à l'usage d'eau stérile. L'eau saline est en fait riche en minéraux ce qui favorise la cicatrisation en plus d'être facile d'absorption pour la peau alors qu'au contraire l'eau stérile a plutôt un effet de macération sur la peau étant plus difficilement absorbée par celle-ci en plus d'être moins nourrissante.
Je serai de nouveau en contact avec Dre Desjardins tôt samedi matin pour évaluer la nécessité d'avoir recours à tout autre traitement, si Bérénice répond bien au traitement alors nous poursuivrons encore quelques jours le traitement actuel, ce genre de traitement peut perdurer de 5 à 10 jours.